Le MET Gala, événement incontournable du monde de la mode, a toujours été le théâtre d’expressions artistiques audacieuses et de déclarations de style marquantes. Cette année, le groupe Stray Kids a fait ses débuts sur le tapis rouge, non seulement en tant qu’invités mais aussi en tant qu’ambassadeurs de la marque américaine iconique Tommy Hilfiger. Cependant, leur présence a été assombrie par des remarques désobligeantes qui ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Rester élégants en toutes circonstances
Vêtus pour l’occasion, les huit membres du groupe ont brillé par leur interprétation moderne du thème de la soirée, tout en restant fidèles à l’ADN de la marque. Le rouge, le blanc et le bleu, couleurs emblématiques de la marque, se sont dévoilés sous forme de doublures de manteaux, révélant le drapeau américain dans un geste théâtral sur le tapis rouge.
Sous ces peacoats se cachaient des costumes raffinés, à l’image de Bang Chan en costume trois pièces en laine marine, rehaussé d’un passepoil rouge et d’une épingle florale dorée. Felix, quant à lui, a opté pour un costume en soie blanche brodé de fleurs, écho parfait au code vestimentaire de la soirée.

Racisme éhonté sur le tapis rouge
La première apparition des Stray Kids au MET Gala devait être un moment de célébration et de reconnaissance internationale. Cependant, elle a été éclipsée par une série de commentaires désobligeants et racistes de la part des photographes présents. Ces propos, loin d’être anodins, ont révélé une facette sombre de l’événement, où le manque de respect et la discrimination ont pris le devant de la scène.
Les membres du groupe, bien que faisant preuve de professionnalisme et de calme, ont été confrontés à des remarques telles que “C’est quoi ce bordel”, “Je n’ai jamais vu autant de visages sans émotion de toute ma vie. Ce sont des robots” ou encore “Je vais attraper le Covid”. Ces mots, chargés de préjugés, ont non seulement manqué de respect à l’égard des artistes mais ont également soulevé des questions sur l’attitude des médias envers les célébrités issues de cultures différentes.
Le comportement des photographes a non seulement été perçu comme une attaque personnelle envers SKZ, mais aussi comme un reflet des mœurs qui persistent lors d’événements de prestige tels que le MET Gala.
